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ville de vanves - Page 630

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : UN MACRON RASSURANT. DES ELUS DUBITATIFS

    Il était vraiment question du «Grand Paris cette semaine, avec la réunion marathon de 6H lundi dernier de Macron avec les  maires banlieue (principalement parisienne), la réunion de l’établissement public interdépartemental Yvelines/Hauts de Seine mercredi après-midi auquel a participé Isabelle Debré, vice Président pour voter son budget, et le conseil métropolitain de ce matin auquel participe Bernard Gauducheau comme ses 130 collègues de la MGP. Ses élus ont dû être rassuré par les propos du chef de l’Etat sur le Grand  Paris, moins peut être sur des évolutions concernant plusieurs sujets brûlants : loi SRU, logements, contrats aîdés

    Sur le Grand Paris, Emmanuel Macron a été questionné sur le statut définitif de la Métropole du Grand Paris et le transfert de compétences qu'elle pourrait impliquer. Il a reconnu que la solution n’est pas une réforme institutionnelle ! Il a admis avoir un temps pensé à la suppression des 3 départements de la petite couronne qui avait mis le feu aux poudres voilà un an : «Même si ça (l'échelon) ne marche pas très bien, cela pourrait être pire. Et mieux vaut ne rien faire quand ça peut être pire». Il s’en est rendu compte en allant à la rencontre des départements où il a rencontré individuellement chaque président sur le terrain comme il l’a expliqué lundi soir.

    D’où sa volonté, de partir de projets, dix ans après le lancement du Grand Paris : « On ne peut pas tout gérer par la norme. Je crois plus au Paris des grands projets qu'au Grand Paris des compétences et du millefeuille. On a quand même créé un beau millefeuille !» a t-il reconnu. D’où la raison pour laquelle il a confié cet été cette mission à Roland Castro qui a rédigé ce fameux rapport «Paris en Grand». Il préfére un Grand Paris de projet plutôt qu'un nouveau degré de complexité à la gouvernance francilienne.

    Isabelle Debré qui était présent à la réunion de l’EPI 78/92  rapportait les propos qu’a tenu, à cette occasion Patrick Devedjian président du CD 92, sur le rapprochement opéré par les départements des Yvelines et des Hauts de Seine depuis 3 ans. Il expliquait : « Après 3 années de montée en puissance, nous avons largement démontré l’efficacité de notre démarche et les économies importantes que nous réalisons. Nous vivons déjà ensemble, nous avons des enfants… On n’attend plus qu’une chose : la cérémonie officielle, c’est-à-dire la bénédiction de l’Etat. Or le silence de l’Etat reste absolument assourdissant sur ce point…Ce principe de regroupement semble pourtant être entré dans quelques esprits au niveau national puisqu’en octobre dernier, la ministre de la Cohésion des Territoires annonçait avoir «entendu le désir d’Alsace», et le Premier ministre lui-même de renchérir en louant la fusion imminente des Départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. De notre côté,  nous en sommes rendus plus loin que le stade du désir, et notre vie commune est entrée dans les faits pour bon nombre de nos missions. Je ne vois pas pourquoi on nous empêcherait d’aller plus loin...» Sera-t-il entendu ? Beaucoup d’élus sont plutôt dubitatif.

  • VANVES TERRE DU BAUHAUS, QUI CELEBRE SES 100 ANS, GRACE AUX FRERES MARME

    Le Bauhaus, école d'arts appliqués et d'arts plastiques, née au lendemain de la Première guerre mondiale à Weimar (Allemagne), a eu une grande influence sur le monde du bâtiment jusqu’à Vanves où des édifices sont tout à fait représentatif : le LEP Dardenne (ex-école primaire des filles du groupe scolaire du centre), puis l’école maternelle du centre,  la maison de retraites Larmeroux avec sa chapelle (sur la photo), et la créche à l’autre extrémité, et des bâtiments qui ont disparu comme l’ex-poste de la place de l’insurrection… Des bâtiments alliant le béton et la brique, le ciment et le verre,  avec de grandes baies vitrées, et vérrières horizontales, faisant entrer la lumière naturelle dans à l’intérieur de ces bâtisses, des façades à gradins avec des terrasses prévues pour être ornées de végétations, l’ampleur des espaces communs et des circulations contribuant au sentiment de confort.

    Voilà 100 ans exactement, l'architecte Walter Gropius fondait l'école d'art «Bauhaus», qui signifie littéralement «maison du bâtiment, maison de la construction». Un véritable courant de pensée qui a irrigué le monde de l'architecture, du design et des arts plastiques grâce à la présence de très nombreux enseignants de renom. Son manifeste précisait : «Le but final de toute activité plastique est la construction ! Architectes, sculpteurs, peintres : nous devons tous revenir au travail artisanal, parce qu'il n'y a pas d'art professionnel. Il n'existe aucune différence essentielle entre l'artiste et l'artisan».

    Les fréres architects Paul et Marcel Marme s’en sont inspirés pendant l’entre deux guerres, lorsqu’ils ont travaillés ensemble  pour construire ses bâtiments vanvéens cités plus haut plus des immeubles d’habitations dont celui au dessus de la pharmacie de l’église, puis plus d’autres bâtiments moins marqués sur le plan architecturale comme le collége Saint Exuperyu etc….

  • POLICE MUNICIPALE : ENFIN PARIS A COMPRIS CONTRAIREMENT A VANVES

    Un débat très intéressant s’est déroulé hier aprés-midi au conseil de Paris sur la création d’une police municipale, toujours défendu par la droite, toujours refusée par la gauche jusqu’au revirement d’Anne Hidalgo voilà quelques semaines, à la suite d’un audit sur la sécurité des parisiens dans leur vie quotidienne. Elle a annoncée vouloir crée une police municipale, composée de 3400 policiers municipaux, non armée, munie de matraques, de gaz lacrymogénes et de gilets tactiques pour, entre autres, assurer la verbalisation sur la voie publique, en dehors du stationnement payant, et surtout lutter contre les incivilités et assurer la tranquilité des parisiens

    Un revirement qui s’explique aisément : la donne a changé depuis 2015, avec les attentats, la crise migratoire avec ses occupations de la voie publique par des SDF et des camps de réfugiés etc…. De surcroît, depuis l’entrée en vigueur de la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris, qui a fortement élargi les compétences de police de la Maire de Paris, la Ville de Paris s’est vu transférée les agents de surveillance de Paris, qui étaient auparavant placés sous l’autorité du Préfet de police alors même qu’ils étaient rémunérés par la Ville, via le budget spécial. Ainsi la Ville de Paris dispose ainsi depuis le 1er janvier 2018 d’une force municipale composée de 3 200 agents de surveillance de la Ville de Paris (ASVP) avec un statiut d’APJ 21 intervenant en prévention de la délinquance, médiation, tranquillité publique, lutte contre les incivilités et les infractions ou en sécurisation dans l’espace public, les parcs et jardins et les équipements municipaux. Cette brigade (BASVP) est finalement une police municipale de fait. Alors comme l’a reconnu l’un de ses adjoints, autant appeler «un chat, un chat !»

    Mais là où cette création d’une véritable police municipale à Paris, intéresse Vanves au premier chef, ce sont les missions qui lui sont imparties, dont la lutte contre les incivilités. Elle ne cherche pas à assurer les missions premières de la police pour lui permettre de s’y consacrer totalement mais bien au contraire à prendre en charge la lutte contre ses incivilités dont se plaignent, par exemple à Vanves les riverains des rues Châtillon et de la République, les habitants du Plateau d’une manière récurrente. Mais si la maire de Paris s’en est donné les moyens, et quelques vanvéens en ont été pour leurs frais ses derniers temps en payant une amende pour un jet de mégo sur la voie publique, le maire de Vanves, s’y refuse. Alors que ses administrés se plaignent de faits non répréhensibles, fort gênants, relevant de l’incivilité, comme l’a expliqué le commissaire de police de Vanves lors de réunions publiques. Où il a bien expliqué qu’elles ne sont pas sa priorité, compte tenu du contexte actuel avec des effectifs et des moyens matériels réduits. D’où la nécessité de disposer d’une véritable police municipale comme s’en était donné les moyens, l’un des prédécesseurs du maire actuel, Didier Morin (1990-95), avec des résultats plausibles pour assurer la tranquillité et la sécurité, et non autours de 5 policiers municipaux comme c’est le cas actuellement.